En présence de sept participants, 27 haïkus furent échangés. 10 obtinrent une voix, 7 obtinrent deux voix, et 1 haïku obtint trois voix.


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Avec trois voix :

Sur l'oreiller / Seul son parfum ce soir / Réchauffe la chambre / , de Patrick Fetu.


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Avec deux voix :

Gouttes de pluie / Sous ma capuche / J'écoute / , de Gwenaëlle Laot;

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le chauffeur du bus / la bouche pleine / de bonjours / , de Valérie Rivoallon;

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L'orage de mai / au-dessus du cimetière / reste muet / , de Patrick Fetu;

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Paris au soleil - / dans la prunelle du lézard / la Tour Eiffel / , de Lydia Padellec ;

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sur le quai / téméraire / un coquelicot / , de Valérie Rivoallon ;

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torpeur de l'après-midi / le cyprès immobile / étire son ombre / , de Philippe Bréham ;

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Un pétale suspendu - / la lumière / du fil de soie / , de Loïc Ereac.


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Parmi les haïkus ayant obtenu une voix :

Au son des saxos / St-Eustache devient jazzy / "What a wonderful world" / , de Patrick Fetu ;

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D'un nuage / la pluie sur mon visage / coule jusqu'à terre. / , de Loïc Ereac ;

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L'écureuil écolo / a ramassé les kleenex / derrière l'hôpital / , de Monique Coudert;

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Les yeux me piquant / ce n'est rien, juste une allergie / aux chagrins d'amour / , de Monique Coudert ,

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ont été remarqués et commentés plus ou moins amplement.

En deuxième partie, Philippe Bréham nous a lu son article (paru dans Ploc n°13) sur le silence dans le haïku, à partir de son texte lauréat du Prix Mainichi :

" silence de l'aube et de la neige qui tombe sur la neige... "

qui citait ce proverbe japonais : " Les mots qu'on n'a pas dits sont les fleurs du silence. "

Antoine Gossart nous a fait ressortir également la valeur de " la nature silencieuse du réel. "

Merci à Philippe, pour cette lecture, et à tou(te)s pour leur présence !


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Prochains rendez-vous : samedi prochain, 19 juin, 2ème renku à ce même Bistrot d'Eustache, et toujours à 16h30. samedi 26 juin, 43ème kukaï, idem !

Merci; à bientôt !

Daniel.